Certes l'article mentionne une étude ancienne, mais elle est répertoriée par un organisme sérieux : "The National Center for Biotechnology Information advances science and health by providing access to biomedical and genomic information", sous département du NIH.
"Us National Library of medicine". (bibliothèque nationale de médecine des USA)
Peut-être cet étude pourra-t-elle éclairer d'autres personnes dans la même situation...
(je pense à l'une de mes visiteuses de ce blog, d'origine québécoise qui m'avait expliqué qu'elle n'avait pas d'ancêtres originaires de la Méditerranée) .
Une des hypothèses des origines de la beta-thalassemie est une quasi-immunité des porteurs de cette anomalie génétique au paludisme, qui a favorisé leur survie dans toutes les zones de marais (cf https://www.revmed.ch/contentrevmed/download/77702/707539). Hors, le paludisme était historiquement présent en Italie, Grèces, Afrique du nord mais aussi dans toute la France, en Allemagne, aux Pays-Bas et même en Europe du Nord...
RépondreSupprimerPar ailleurs je suis moi aussi beta-T mineur, et tous mes ancêtres connus jusqu'au 16e siècle sur ma "branche beta-T" sont issus du nord de la Loire.
Du coup je vois 2 possibilités :
- soit il y a des origines multiples de l'anomalie bêta-T, qui est apparue spontanément dans de nombreuses zones impaludées
- soit, comme les symptômes de la bêta-thalassémie mineure sont souvent... "mineurs", et peuvent être confondus avec beaucoup d'autres maladies ; que la forme majeure entrainait une mortalité infantile qui pouvait avoir beaucoup d'autres causes, il y a toute simplement eu des générations entières de beta-thalassémiques qui se sont ignorés
Bonsoir,
RépondreSupprimermerci pour votre commentaire ;) oui en principe nous serions immunisés contre le paludisme voilà enfin un avantage!
votre réflexion est intéressante et apporte encore de l'eau à mon moulin sur l'intérêt de considérer les symptômes de la forme mineure...